
Dans le cadre du plan de relance, les volets jeunesse et formation des demandeurs d’emploi et des salariés sont des thématiques importantes. Un montant de 15 milliards d’euros (M€) est en effet mobilisé au service de ces trois thématiques :
- garantir à chaque jeune une solution (un emploi, une mission, une formation). Objectif : faciliter leur entrée dans la vie professionnelle, en les orientant vers les secteurs et les métiers d’avenir et en construisant des parcours d’insertion sur mesure (6,7 M€) ;
- préserver l’emploi en formant les salariés placés en activité partielle ou en activité partielle de longue durée (7,6 M€) ;
- investir dans les compétences. Objectif : aider les salariés à se reconvertir vers les métiers porteurs et pour orienter les demandeurs d’emploi vers les formations d’avenir (1 M€).
Priorité 1 : garantir à chaque jeune une solution
L’ensemble des mesures dédiées à la jeunesse est rassemblé dans le plan “un jeune une solution”.
Ce plan se décline ainsi en trois parties.
> Faciliter l’entrée dans la vie professionnelle
-
- mesures pour accélérer l’embauche des jeunes via des compensations de charges ;
- primes pour favoriser l’apprentissage et les contrats de professionnalisation ;
- dispositif “emploi francs +” pour les habitants résidants dans les quartiers prioritaires de la Politique de la ville ;
- missions d’utilité sociale pour des jeunes en quête de sens (service civique) ;
- soutien à l’emploi associatif avec des emploi Fonds Jeunesse et Education Populaire (FONJEP) supplémentaires ;
- des recrutements dans les Très Petites Entreprises (TPE) et Petites et Moyennes Entreprises (PME) sur des métiers centrés autour de la transformation écologique des modèles économiques avec le Volontariat Territorial en Entreprise ;
- recrutements dans le monde du sport via l’Agence Nationale du Sport (ANS).
> Orienter et former 200 000 jeunes vers les secteurs et métiers d’avenir
-
- formations qualifiantes dans le secteur du soin et de la santé ;
- nouvelles formations qualifiantes vers les métiers d’avenir dans le cadre du Plan d’Investissement dans les Compétences (PIC) ;
- revalorisation de la rémunération des stagiaires de la formation professionnelle ;
- parcours personnalisés pour les décrocheurs entre 16 et 18 ans ;
- formations numériques à portée de tous avec le Pass numérique ;
- places de formation supplémentaires pour les lycéens et étudiants ;
- formations au numérique pour les jeunes non qualifiés ;
- ambition renouvelée des cordées de la réussite en fusionnant les dispositifs et en doublant le nombre de bénéficiaires.
> Accompagner plus particulièrement les jeunes éloignés de l’emploi en construisant 300 000 parcours d’insertion sur mesure
Cet objectif se décline ainsi en deux “modes de faire” distincts :
-
- renforcement des dispositifs d’inclusion durable dans l’emploi. Il s’agit de : Parcours Emploi Compétences (PEC), Contrat Initiative Emploi (CIE), création de postes supplémentaires en Insertion par l’Activité Economique (IAE) ;
- augmentation importante des moyens et des objectifs dans des dispositifs d’accompagnement vers l’emploi. Il s’agit de : la Garantie Jeune, le Parcours contractualisé d’Accompagnement vers l’Emploi et l’Autonomie (PACEA), l’Accompagnement Intensif des Jeunes (AIJ), le dispositif SESAME.
De plus, ce plan contient également des mesures spécifiques pour booster l’apprentissage.
-
- financement exceptionnel pour garantir la formation et investir dans des équipements numériques (nouvelle mesure) ;
- pour les entreprises, une aide financière exceptionnelle pour le recrutement d’un apprenti en première année (nouvelle mesure).
Priorité 2 : préserver l’emploi en formant les salariés placés en activité partielle ou en activité partielle de longue durée
Dès le début de la crise sanitaire en mars 2020, ce dispositif a été mis en place. L’activité partielle concernait par exemple neuf millions de salariés au plus fort de la crise au printemps 2020. L’activité partielle est en effet un outil au service de la politique publique de prévention des licenciements économiques. Il permet ainsi à l’employeur en difficulté de faire prendre en charge tout ou partie du coût de la rémunération de ses salariés.
Priorité 3 : investir dans les compétences pour aider les salariés à se reconvertir vers les métiers porteurs et pour orienter les demandeurs d’emploi vers les formations d’avenir
Cet investissement dans les compétences vise à :
- aider les salariés à se reconvertir vers les métiers porteurs. Il s’agit du renforcement du dispositif de la Promotion par l’Alternance (PRO-A) et de l’abondement du Compte Personnel de Formation (CPF).
- orienter les demandeurs d’emploi vers les formations d’avenir. Il s’agit de la réallocation de crédits du Plan d’Investissement dans les Compétences (PIC).
Celui-ci a ainsi pour objectif de former un million de demandeurs d’emploi peu ou pas qualifiés et un million de jeunes éloignés du marché du travail sur la période 2018-2022.
Le plan se décline donc en trois volets :
- accompagner et sécuriser les parcours ;
- garantir un socle de compétences de base ;
- répondre aux besoins des entreprises et qualifier la main d’œuvre.
Ces trois objectifs se déclinent ainsi de manière opérationnelle via des dispositifs ou appels à projets ponctuels. Le PIC se concrétise notamment au niveau régional par un pacte régional d’investissement dans les compétences. Ainsi, les services de l’Etat en coopération avec la région Nouvelle-Aquitaine portent ce plan, jusqu’en 2022.
Vous voulez en savoir plus ? Contactez-nous !
Ressourcez-vous !
- site de la DIRECCTE Nouvelle-Aquitaine
- site de la région Nouvelle-Aquitaine
- l’intégralité du plan de relance
- plan “un jeune une solution”
- guide à destination des maires du plan de relance
- panorama des dispositif d’insertion professionnelle réalisé par PQN-A
Contactez-nous !
Christophe Rochard, chargé de mission Dynamiques territoriales pour l’emploi
Tél : +33 (0)6 31 21 77 44
E-mail : christophe.rochard@pqn-a.fr