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Sensibilisation à l'agriculture durable en Gironde
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La démarche en bref
Au-delà de la relocalisation de l'alimentation sur le territoire, le PAT de Montesquieu est aussi envisagé comme un levier de sensibilisation à une alimentation durable (lutte contre le gaspillage alimentaire, respect de la saisonnalité des produits, jardinage, ateliers cuisine, réappropriation du territoire nourricier...). Cette sensibilisation vise trois types de publics : les jeunes publics, les publics défavorisés et le grand public.
Acteurs
- Citoyens
- Enfants
- Adolescents
- Personnes vulnérables
Ecoles maternelles, primaires et collèges du territoire ; Centres de loisirs du territoire ; Banque Alimentaire de Gironde
Contexte
Les jeunes publics : jusqu'à leurs 14 ans (fin du collège), les enfants sont les plus réceptifs. Il y avait donc un intérêt à les sensibiliser au fonctionnement du système alimentaire dès le plus jeune âge.
Les publics défavorisés : si de nombreux CSP+ viennent s'installer dans la Communauté de Communes, une partie des habitants fréquentent régulièrement les structures de l'aide alimentaire présentes sur le territoire. Un travail avec la Banque Alimentaire de la Gironde a alors été envisagé : cette structure dispose en effet d'un cuisine mobile permettant d'apprendre à cuisiner des produits frais et de saison.
Le grand public : un tel projet ne peut pas être fait pour les habitants sans leur participation.
Objectifs
Quel que soit le type de public visé, l'objectif de cette sensibilisation est favoriser la réappropriation des enjeux de l'agriculture sur le territoire, et de l'alimentation dans un sens plus large.
Mise en œuvre des actions
Cette mission a notamment été confiée à 3 stagiaires dans un premier temps :
Les jeunes publics : après un premier temps de benchmark des animations existantes, les stagiaires ont amorcé le développement d'une mallette pédagogique autour de l'alimentation durable. Celle-ci comprend notamment un Trivialim (questions sur l'agriculture, le jardinage), des ateliers autour des recettes pour montrer les différences entre produits industriels ou fait maison, un jeu sur la saisonnalité des produits et un atelier de mise en situation pour imaginer les sources d'approvisionnements alimentaires dans une ville durable, etc. Une fois testée auprès des centres de loisirs, cette mallette pédagogique pourrait diffusée dans les communes par le relais des coordinateurs jeunesse. En amont du PAT, le service de la gestion des déchets de la Communauté de Communes s'était déjà emparé de cette question via une action de lutte contre le gaspillage alimentaire dans certaines écoles maternelles et primaires.
Les publics défavorisés : il s'agit dans un premier temps de réaliser un état des lieux des structures de l'aide alimentaire sur le territoire, afin de déterminer les modalités de distribution de l'aide, mais aussi le nombre de bénéficiaires et de bénévoles.
Le grand public : plusieurs actions entendent favoriser l'appropriation du projet alimentaire par les habitants :
- la diffusion d'une enquête sur les habitudes de consommation de la population (budget dédié à l'alimentation, consommation bio, locale...)
- la mise en place d'une "route des producteurs" (communication des lieux de vente des producteurs locaux)
- l'organisation d'une fête de l'alimentation (temps de travail avec l'ensemble des parties prenantes l'après-midi, puis ouverture au grand public le soir : divers stands, ateliers ludiques, diffusion de film, food truck...)
Facteurs de réussite
Pour favoriser l'appropriation des habitants au projet et toucher certains publics parfois éloignés de ces préoccupations, les actions privilégiées sont ludiques et conviviales et choisissent de ne pas aborder directement le PAT et ses enjeux.
