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V.R.A.C. Vers un réseau d'achat en commun

Publié le 20/02/2025
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Carte d'identité

Sous-thématiques :
Accessibilité sociale
Structure porteuse :
VRAC
Statut juridique :

Association

Aire d'influence :
  • Commune
Date de lancement :
dimanche 1 janvier 2017

La démarche en bref

L’association VRAC favorise les groupements d'achats dans les quartiers de la politique de la ville de Bordeaux. En ne faisant pas de marge sur les produits, en les achetant en grande quantité, en limitant les intermédiaires et les emballages superflus, VRAC entend proposer des produits sains et responsables à des prix accessibles.

Contact
5 Rue Henri Collet 33300 Bordeaux
Tél. 05 57 19 28 36

Acteurs

Public cible :
  • Citoyens
Partenaires techniques :

Bailleurs sociaux ; Centres sociaux

Composition de l'équipe rattachée au projet (élus, équipe technique, etc.) :

2 ETP

Contexte

L'association VRAC est née à Lyon en 2013, à l'initiative du bailleur social Est-Métropole-Habitat soucieux de développer le reste à vivre de ses locataires, et de la Fondation Abbé-Pierre dans le cadre de sa stratégie de lutte contre l'isolement. Partie du constat que bien manger était trop cher, l'association développe des groupements d'achats dans des quartiers prioritaires de plusieurs villes afin de lutter contre les inégalités de consommation. L'antenne de Bordeaux a été créée en avril 2017. Un diagnostic de 5 mois a été conduit sur 4 quartiers expérimentaux identifiés par 3 bailleurs sociaux. Ce diagnostic a pris la forme d'ateliers avec les habitants qui ont permis d'aller à leur rencontre et de construire avec eux le catalogue des produits. Il a été complété par une étude d'offre sur le territoire afin d'identifier les producteurs aux prix les plus bas.

Objectifs

L'association VRAC - Vers un Réseau d'Achat en Commun - poursuit 2 objectifs majeurs :

- Favoriser l’accès du plus grand nombre à des produits de qualité issus de l’agriculture paysanne/biologique/équitable à des prix bas, grâce à la réduction des coûts intermédiaires (circuits-courts) et superflus (limitation des emballages) 

- Favoriser le lien social et créer du lien dans les quartiers

Mise en œuvre des actions

Pour sélectionner les producteurs du groupement d'achats, l'association se fonde sur 2 critères : la qualité et le prix. Si le producteur est connu ou à proximité, le bio n'est pas systématiquement recherché. En revanche, si les produits viennent de plus loin (comme l'huile d'olive en Andalousie ou le riz en Italie), l'association passe par un grossiste biologique. Aujourd'hui, une quinzaine de producteurs font partie du groupement d'achats de Bordeaux. Afin d'accéder à ces produits, il faut payer une adhésion annuelle  à l'association. Deux tarifs existent, en fonction du revenu des personnes. VRAC fonctionne sur un système de pré-commande et accompagne des distributions bénévoles une fois par mois, dans les quartiers mobilisés. Les habitants viennent avec leurs contenants et une personne bénévole est présente pour discuter et voir si tout fonctionne bien. VRAC n’ayant pas de local propre, les temps de sensibilisation dans les quartiers se passent également souvent dans des Centres sociaux.

Facteurs de réussite

Après plus de deux ans d'existence, les ventes et adhérents de VRAC Bordeaux augmentent, tout comme le montant du ticket moyen. Ce succès repose sur un travail de sensibilisation mené à travers diverses actions : des ateliers "blind test" autour du goût, des dégustations de produits, des ateliers de transformation, des visites de ferme et rencontres avec les producteurs etc. La distribution est un moment agréable, pendant lequel les adhérents discutent, s'entraident et échangent des recettes

Freins

Néanmoins, malgré cette sensibilisation, 60% des adhérents sont des gens de l’extérieur des quartiers, avec des revenus suffisants. Les habitants des quartiers ciblés ayant des petits revenus sont difficiles à mobiliser. Les raisons sont multi-factorielles. Le prix et le manque de temps sont souvent invoqués comme des freins, mais d'autres facteurs interviennent, tels que le coût du changement, le conformisme, le manque de savoirs-faire en cuisine ou encore la complexité de la pré-commande face à la simplicité de la grande distribution. Impliquer les habitants sur le long terme exige donc un accompagnement plus poussé que le travail de proximité tel que le porte à porte.

Rue de centre ville
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