Les indicateurs mobilisés pour évaluer la politique de la ville s’appuient généralement sur des comparaisons temporelles de données socio-démographiques. Cette approche en “stocks” occulte les mobilités résidentielles à l’œuvre, et peut laisser conclure à l’aggravation des situations individuelles et au creusement des écarts de développement avec les autres quartiers, et donc à l’inefficacité de la politique de la ville.
Ce webinaire a pour objectif de sensibiliser les acteurs pilotant les contrats de ville (élus, techniciens des collectivités, agents de l’État, bailleurs, etc.) à ces méthodes d’analyse via la présentation d’études, de cas d’usages leur permettant de comprendre à la fois la nature des observations et des résultats pouvant alimenter leur politique publique, et à la fois d’appréhender les contraintes et impondérables d’ordre méthodologique.
Programme :
- 13h-13h20. Introduction par le RNCRPV. Qu’est-ce qu’une analyse en flux ? Comment l’étude des mobilités résidentielles permets d’enrichir la compréhension des dynamiques à l’œuvre en QPV et de préciser les actions de la politique de la ville ?
Atouts, possibilités et limites d’approches quantitatives des mobilités résidentielles :
- 13h20-13h50. Approche de l’INSEE avec les exemples d’études de mobilités résidentielles en QPV à l’échelle nationale, de l’Occitanie, du Grand Est et de Nancy.
- 14h-14h20. Étudier les mobilités résidentielles par les données des bailleurs sociaux. L’exemple de l’étude d’Hugo Botton (COMPAS) à Nantes Métropole
- 14h30-14h50. Étudier les mobilités résidentielles par les données de la CAF. L’exemple de l’étude de Luc Guibard (CTRAD) en Ile de France
Atouts, possibilités et limites d’approches qualitatives des mobilités résidentielles :
- 15h-15h20. Présentations des travaux de Christine Lelévrier : approche par les trajectoires résidentielles, renseigner les dimensions sensibles des choix et stratégies résidentielles