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8e Rencontres européennes de la participation - 1, 2 et 3 juillet 2024 - Toulouse

Publié le 15/07/2024
Temps de lecture : 5 min
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PQN-A était présent à Toulouse les 1, 2 et 3 juillet 2024 aux REP 2024 : comment la participation peut-elle accompagner les transitions ?

 

Nous ne vous proposons pas ici un compte rendu des dizaines d’ateliers proposés mais plutôt des “morceaux choisis” tirés de nos rencontres et de notre parcours durant ces trois journées très denses.

Jour 1 - Balades urbaines

L’éco-quartier La Cartoucherie - Le Jardin partagé du Barry - La Ferme municipale de Candie

Premiers témoignages, premières leçons de modestie concernant les pratiques de "participation". Derrière un mot, une variété de réalité et de contexte.

Choses entendues :

  • "On a fait beaucoup d'erreurs."
  • "Souvent, il a été difficile de se comprendre tellement les acteurs viennent de mondes différents. Il a été nécessaire de faire appel à des acteurs tiers, implantés pour faire médiateur, passeur, tiers de confiance."
  • "Nos premières véritables interactions avec les habitants ont eu lieu quand on a ouvert un bar / restaurant devant le lieu du projet. On a commencé à vraiment échanger."
  • "La participation, ça n'est pas que décider ou donner son avis, c'est aussi concrètement faire ensemble."
  • "Les élus ont décidé la création du lieu. Ensuite il y a eu un appel aux habitants pour une concertation sur l'aménagement."
  • "L'aménageur a stimulé la création d'un comité de quartier pour avoir une instance 'porte d'entrée' vers les habitants riverains."

Jour 2 - Ateliers mixant élus, agents et associations.

Zoom sur les frustrations et les satisfactions vécues de la participation citoyenne 

Frustrations :

- une instrumentalisation (parfois) de la PC

- des élus (parfois) pas assez en retrait, pas assez en écoute,

- des intérêts individuels des citoyens participants passant (parfois) avant le collectif,

- peu de diversité des profils ("syndrome TLM"... toujours les mêmes),

- plus difficile de mobiliser les jeunes et les habitants des QPV dans les instances de PC,

- une démarche (parfois) énergivore pour les services (animation, information, reformulation et instruction),

- un illectronisme qui freine l'usage des plate-forme en ligne,

- des rythmes (souvent) différents entre le politique, l'administration et les citoyens) difficiles à articuler...

 

Satisfactions :

- une participation des enfants avec un vrai impact sur l'aménagement des cours d'école,

- avec le temps, ça paie !

- ça créer de la confiance dans le politique et l'administration locale,

- même une faible participation, c'est de la participation,

- une acculturation à l'intelligence collective,

- une habitude de moins jargonner pour les agents...

- des attitudes d'être et de faire avec des citoyens acteurs.

Jour 3 - Pour clôturer

2 verbatim et 4 chiffres

2 verbatims :

 

  • "Porter un conseil citoyen, c'est faire de l'éducation populaire à la politique. Ça vient combler en partie un manque laissé par la baisse des syndicats, des partis politiques, de l'école."Un élu
  • "Le Conseil citoyen, c'est un moment et un lieu de rencontre dans un territoire avec beaucoup d'isolement et ça rend possible l'échange apaisé entre des personnes d'avis différents." Un citoyen conseiller


 

4 chiffres :

 

- 7* : c'est le pourcentage de la population qui se saisit des outils existants de participation citoyenne.

- 83* : ce serait le pourcentage de communes ayant une délégation participation citoyenne.

- 1 sur 2 : sur certains ateliers, c'est la proportion de participants qui assistaient cette année pour la première fois aux REP.

- 17 et 18 : en mars, ce sont les dates des prochaines REP et ce sera à Strasbourg.

 

*source : association Emprunte citoyenne

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