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On y était : La Maison Forte, fabrique coopérative des transitions en Lot-et-Garonne (47)

Laurine Brun
Publié le 27/09/2021
Temps de lecture : 5 min
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La Maison Forte est un tiers-lieu, et plus particulièrement une “fabrique coopérative des transitions”. Cette association a pour but de créer des liens, de favoriser la coopération entre acteurs, d’être un incubateur de projets qu’ils soient agricoles, sociaux ou culturels. Retour sur leurs actions, au service des transitions dans les territoires.

C’est quoi, La Maison Forte ?

La Maison Forte, “c’est un dispositif, un bac à sable, qui essaie de faire se rencontrer des personnes autour de questions précises, qui résonne entre elles. L’enjeu, c’est de proposer des actes, des expériences, des rencontres. C’est une boîte à outils” explique Bruno Caillet, co-opérateur de la Maison Forte. Finalement, c’est un tiers-lieux atypique, décalé et fier de l’être. “C’est volontairement inconfortable” ajoute t-il.

 

En trois mots, la Maison Forte c’est :

  • une fabrique : de connaissances, de réflexions, d’expériences…
  • une coopérative : l’enjeu est de faire ensemble !
  • un levier vers les transitions : territoriales, agricoles, sociales, culturelles…
     

Retrouvez l’ensemble des activités de La Maison Forte ici.

La Maison Forte et le festival Champs Magnétiques : vers une culture du vivant

PQN-A a participé au festival Champ Magnétique, organisé par La Maison Forte du 17 au 19 septembre 2021. “Comment faire autrement autour du vivant?” : telle est la question qui a animé les débats. Autour de trois projections-films, les réflexions autour de l’appropriation des territoires se sont multipliées.

“Douce France”, de Geoffrey Couanon (juin 2021)

Ce film retrace l’histoire d’un groupe de jeunes qui habite la banlieue parisienne. Ces jeunes réalisent une enquête sur un projet d’hyper-centre commercial qui doit s’installer à proximité de chez eux. Ce dernier va notamment conduire à urbaniser de nombreux hectares agricoles. Tiraillés entre les côtés positifs et négatifs d’un tel projet urbain, ils vont à la rencontre des acteurs de leur territoire pour mieux le comprendre.  Que fabrique leur territoire (métiers, valeurs, liens sociaux, etc) et quel pouvoir d’agir ont les jeunes à leur échelle ? Au gré de leurs rencontres, la prise de conscience de la richesse territoriale qui les entoure se réveille. Les jeunes réalisent notamment les conséquences d’une telle transition entre la fonction agricole de leur territoire vers une fonction tertiaire. “Tout ce qu’on perd dans un naufrage n’a pas existé” exprime un des jeunes.

“Honey Land”, de Tamara Kotevska, Ljubomir Stefanov (septembre 2020)

Hatidze Muratova est une des dernières personnes à récolter le miel de manière traditionnelle. Comment justement s’inspirer des savoirs oubliés ? Nature et progrès sont-ils encore des éléments associables ? Au contre pied du système productiviste, Hatidze veille au contraire à laisser suffisamment de miel à ses abeilles pour qu’elles puissent vivre. C’est une véritable confrontation entre deux manières d’appréhender la Nature.

Sacré Village, de Marie-Monique Robin (2016)

Ungersheim est un village alsacien qui prouve qu’un autre monde est possible. Du haut de leurs 2 200 habitants, ils œuvrent notamment pour une autonomie alimentaire et énergétique de leur territoire. Ils ont rejoint pour cela le mouvement “Villes en transitions” (fondé par Rob Hopkins). Ils mettent en place plusieurs actions : une régie agricole communale, un éco-hameau, des jardins partagés, une cuisine collective, un centre photovoltaïque, une monnaie locale, une conserverie, des rencontres collectives, etc. C’est la parfaite rencontre entre une volonté citoyenne d’une transition durable, sociale et solidaire pour leur territoire, et un soutien politique qui stimule leurs initiatives.

En résumé…

Finalement, ces trois projections et les débats qui ont suivi ont permis de penser la transition entre l’aménagement et le management des territoires. On a parlé mobilisation des jeunes, protection de l’environnement, culture du vivant, participation citoyenne, résilience, économie circulaire etc. Autant d’ingrédients pour passer d’une citoyenneté indifférente à une citoyenneté concernée.

 

La Maison Forte, un levier de développement du territoire lot et garonnais, et plus encore !

Bruno Caillet explique qu’il y a  “plusieurs aspects qui contribuent au développement du territoire. Le fait que des friches soient reprises en main par un groupe de personnes contribuent à créer une dynamique.  On se pose aussi des questions qui servent le territoire  (agriculture, transition,  culture, etc). La Maison Forte développe des réseaux et des services. On fait autrement. Et puis on capte des budgets nationaux, qu’on redistribue aux gens qui composent le territoire et qui le font vivre. Tout cela participe selon nous au développement du territoire“. Par ses actions et les expériences qu’elle développe, la Maison Forte contribue à l’évolution de son territoire, de la petite ville de Monbalen jusqu’au Lot-et-Garonne, et plus encore. N’hésitez pas à aller à leur rencontre et à les soutenir !

 

Vous souhaitez en savoir plus ?

Contactez La maison forte !

Bruno Caillet, co-opérateur de La Maison Forte : bruno@la-maison-forte.com

Consultez leur site internet !

 

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Tél : 07 72 55 06 99

Mail : laurine.brun@pqn-a.fr

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