Associer les habitants à l’évaluation du contrat de ville : l’exemple de Châtellerault

Problème / Besoin initial

Lorsque le travail autour de l’évaluation des contrats de ville a été lancé, la Ville a souhaité impliquer les habitants afin de récolter leurs avis. Premiers “usagers” des quartiers évalués, ils étaient les mieux placés pour parler de leurs vécus, leurs ressentis, bons comme mauvais, et de partager leurs idées d’améliorations.

Solutions apportées

Afin de récolter la parole des habitants, 2 temps ont été organisés, sur 3 zones prioritaires : Châteauneuf, Ozon, et Lac-Renardières. Pour ce faire, la Ville a tenu des stands participatifs, adossés à des temps populaires déjà prévus sur le quartier (marché, animation d’association, animation en sortie d’école…).

• Une exposition « grande lessive » sous forme d’affiches indiquant avec des fiches descriptives et des photos les principales actions menées et soutenues au titre de la politique de la ville depuis 2015. Les participants pouvaient mettre des gommettes sur leurs actions favorites. Cet atelier permettait de rendre visible les actions et démarches menées au titre de la politique de la ville, de mesurer leur connaissance et l’intérêt pour ces actions, et de se projeter sur la suite.
• Un espace « Gestion Urbaine de Proximité » (GUP), représenté par un triporteur, animé par le coordinateur avec une présentation et des illustrations des aménagements réalisés dans chaque quartier au titre de la GUP/rénovation urbaine. A l’aide d’une grande cartographie, les habitants pouvaient localiser les zones où ils identifiaient des difficultés.
• Un espace “Demain pour mon quartier“ où les personnes venaient donner leurs avis, sur ce qu’elles aimaient, ce qu’elles n’aimaient pas, ou donner leurs idées d’améliorations.
• Un stand dédié au Conseil citoyen adossé à certains de ces temps permettant aux conseillers de faire connaître leurs actions et éventuellement de recruter de nouveaux membres.

Facteurs de réussite

Suite à ces 6 journées organisées, l’équipe organisatrice a pu identifier des bonnes pratiques :

• s’adosser à des évènements populaires locaux déjà existants, du type marchés ou sorties d’écoles ;
• encourager la convivialité en proposant par exemple des jus de fruits, notamment quand il fait chaud ;
• ne pas limiter les moyens en ressources humaines pour ce type de journée, pour permettre les échanges avec les habitants, et pouvoir creuser les ressentis exprimés ;
• miser sur ce qui est visible de loin : l’exposition a par exemple permis d’attirer des personnes qui passaient et qui ne se seraient pas forcément arrêtées aux premiers abords ;
• associer des partenaires pour traiter de questions très concrètes avec les habitants, qu’ils connaissent : c’est l’exemple de la GUP ;
• organiser plusieurs temps pour toucher une diversité de participants et maximiser les chances d’avoir une bonne représentativité du quartier.