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Manger BIO Périgord, une plateforme logistique qui aide les producteurs à pérenniser leurs fermes

Equipe PQN-A
Publié le 20/04/2023
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Dordogne

Manger BIO Périgord est une association de producteurs BIO qui approvisionnent la restauration collective (crèches, écoles, collèges, lycées, maisons de retraite etc.) grâce à une plateforme logistique. Lancé en 2012, ce service rayonne sur l’ensemble de la Dordogne. Il prend en charge quasiment tous les maillons de la logistique. De la planification des productions à la prise de commandes, en passant par le conditionnement, la livraison chez les clients et la facturation. Manger BIO Périgord travaille avec une soixantaine de producteurs tout au long de l’année et compte environ 160 clients.

Structure Porteuse : Manger BIO Périgord

 

Quels sont les enjeux principaux auxquels l’association répond ?

 

Trois grands enjeux :

      Proposer une alimentation saine et durable en restauration collective à travers des produits BIO et locaux ;

      Promouvoir l’Agriculture biologique en Dordogne ;

      Aider les agriculteurs à vendre leurs production à des prix rémunérateurs, à pérenniser leurs fermes, à développer des projets d’évolution.

 

L’initiative en détail

 

Thématiques développées : développer le territoire, dynamiser l’économie locale, filières et circuits de proximité, nutrition et santé, éducation à l’alimentation

Aire d’influence : la Dordogne pour les clients ; la Dordogne, la Charente et le Lot-et-Garonne pour les producteurs

Territoire de réalisation : Notre-Dame-de-Sanilhac

Partenaires techniques : le collectif les Pieds dans le plat, Agrobio Périgord, Réseau Manger BIO

Chiffre d’affaires : 1,3 million d’euros en 2021

Année de lancement : 2012

 

Informations complémentaires

 

Le contexte

L’initiative est née d’une envie partagée par plusieurs producteurs de Dordogne : fournir les cantines de leurs enfants. Cette envie s’est inscrite dans un contexte favorable grâce à la loi Egalim votée en 2018, et des attentes sociétales de plus en plus fortes en matière d’alimentation.

 

La mise en œuvre des actions

Manger BIO Périgord travaille en amont et en aval du circuit d’approvisionnement. L’association prend en charge la partie commerciale en répondant à des marchés publics, en démarchant des clients, en diffusant sa mercuriale, ou encore en traitant les prises de commandes. Outre les fruits, légumes, produits secs, lait et œufs fournis par une soixante de producteurs locaux, la structure propose une gamme la plus complète possible grâce à des produits BIO et/ou issus du commerce équitable (pâtes, riz, boîtes de conserve…) achetés auprès de Biocoop Restauration.

Mis en palette par des salariés de Manger BIO Périgord, les produits sont centralisés dans un espace frigorifique loué auprès d’un logisticien. C’est ce dernier, filiale de la STEF, qui assure le transport dans les restaurants collectifs.

“Cela nous permet de passer dans toutes les communes de Dordogne mais aussi d’avoir une chaîne du froid irréprochable puisque c’est un professionnel du transport. Le transport nous coûte 10 % en chiffre d’affaires.”

 

Mathilde Chaland, coordinatrice de l’association

 

Les clés de réussite

 

  • Un projet qui défend des valeurs et des ambitions partagées : approvisionner la restauration collective en aliments BIO, rémunérer les producteurs au juste prix
  • Un écosystème porteur : la loi Egalim, l’accompagnement des collèges vers le 100 % BIO et local par le département de la Dordogne
  • La collaboration avec les autres acteurs du territoire : Agrobio 24, le collectif les Pieds dans le plat
  • Un investissement humain et technique des producteurs et de l’équipe salariée

 

Les perspectives

 

Manger BIO Périgord travaille avec le Projet Alimentaire de Territoire (PAT) de la délégation générale du Grand Bergeracois sur un projet de légumerie. Celui-ci intégrerait un espace de stockage pour les pommes de terre et les oignons. A plus long terme, l’association aimerait participer à la structuration de nouvelles filières locales. Cette structuration serait rendue possible grâce à l’acquisition d’outils de conditionnement et de commercialisation.

 

 

L’originalité de la démarche

Accepter de confier le transport des marchandises à un transporteur habituellement identifié comme un acteur des circuits longs.

 

 

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