Selon Jean Marc NGuyen, la proposition était plutôt ambitieuse, sur trois points :
- dans le nombre et la diversité de personnes d’une part,
- dans l’objectif de “casser les silos” d’autre part ;
- et enfin dans le challenge de réunir et tenir les objectifs fixés”.
Quelques marges de progrès…
“Il y a des marges de progrès sur la coopération entre acteurs, notamment pour construire les ateliers. Ces temps d’ateliers ont finalement peu suscité de travail en commun, sans doute parce que le temps a manqué pendant la phase de préparation mais aussi parce qu’avant de coopérer il faut apprendre à se connaître, ce qui s’est traduit par la présentation de ce que chacun faisait. D’autre part, ça a été une journée très dense de contenus, de rencontres ! C’était très riche, mais je retiens qu’il faut aussi penser aux moments où l’on ne fait rien : pour se rencontrer, apprendre à se connaître, se retrouver autour d’un café. Il faut aussi penser à cette respiration“.
Mais de grandes réussites pour une première édition !
“Je retiens également que l’on a réussi quelque chose qui n’était pas si évident : c’est de partir d’un premier besoin, qui est celui des professionnels, d’avoir une réflexion plus large sur notre relation au numérique. Il me semble qu’on a réussi à faire ça. L’objectif de créer un commun, au sens aussi de partager nos questions, a été atteint je pense. Quoiqu’il en soit, le NEC n’est pas une finalité : on a mis en place les conditions pour faire émerger et se poser ensemble les questions, on a commencé à “faire œuvre collective. On a posé une première pierre“.
“D’une certaine manière, c’est maintenant que le travail commence et que nous allons voir si le pari est réussi, si nous avons réussi à constituer un réseau d’acteurs réuni autour d’un ensemble d’axes de travail définis ensemble”
“L’autre point de bilan dont nous nous réjouissons est la participation importante d’élus locaux à la rencontre (plus d’une dizaine). Ce qui montre l’importance du sujet et des enjeux associés au numérique, a fortiori dans un département rural avec une population vieillissante. C’était aussi une des attentes des co-organisateurs de la rencontre que de pouvoir associer des élus qui sont souvent démunis face un sujet difficile à appréhender tant il est technique, transversal et source de fantasmes ou de méfiance.
A cet égard, il faut également noter l’engagement de trois collectivités, le département de Dordogne, la communauté d’agglomération du Grand Périgueux et la ville de Périgueux, qui grandement ont contribué à la réalisation de cette rencontre.
“Plus largement, avec le NEC Dordogne, nous avons donné forme à une collaboration pas si fréquente, en faisant œuvrer en commun Etat, collectivités, associations, entreprises et habitants – dans une vraie continuité avec ce qui est engagé au niveau national avec le NEC”
En trois mots, si vous deviez vous adresser à d’autres personnes qui hésiteraient à se lancer (à organiser un événement local sur le numérique), que leur conseillez vous ?
- Partir des problématiques de son territoire, des besoins ;
- Penser l’organisation : “on a besoin d’avoir des colonnes vertébrales stables et professionnelles, solides : il faut des moyens, car nous n’avons pas le droit à l’amateurisme pour ce type d’événement “;
- Encourager l’alliance entre structures, penser une trajectoire de mobilisation.
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Pays et Quartiers de Nouvelle-Aquitaine
Laurine Brun, référente Inclusion numérique et territoires
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