Contexte
L’État a réaffirmé l’ambition de participation inscrite dans la loi Lamy et a donc renouvelé l’importance de la place des citoyen·nes des quartiers populaires dans la co-construction des contrats de ville. La question de la co-construction des politiques publiques et des projets avec celles et ceux qui les concernent est au cœur de cette intention. Elle pose de fait, et notamment pour les quartiers populaires, la question de l’inclusivité : pourquoi et comment impliquer les citoyens et citoyennes dans leur diversité, au-delà de celles et ceux qui se sentent légitimes et/ou ont une appétence de fait pour le dialogue et le travail avec les institutions ? Comment travailler ensemble quand nous avons des représentations, des langages, des temporalités et des méthodologies différentes ? Comment garantir que les personnes qui s’impliquent aient pleinement le sentiment d’avoir été écoutées et que leur contribution a eu une utilité et un impact ?