Tout d'abord, je dirais le collectif. J'aime travailler avec les gens avec qui je travaille. C'est un réel plaisir d'aller au travail et de retrouver des gens que j'estime. On a monté ce projet entre amis : même si ce n'est pas toujours facile de mélanger vie amicale et vie professionnelle, on a appris à travailler comme ça et ça me plait beaucoup.
Ce qui me plait aussi, c'est que je ne fais jamais la même chose. Je travaille à La Smalah depuis 2015, et les projets ont toujours été différents, de même que les gens qui sont passés par La Smalah, etc. J'aime cette multiplicité des tâches et des rôles.
Et enfin, ce qui me plaît, c'est de travailler sur ce territoire. Il offre des opportunités très intéressantes aux interstices des secteurs du tourisme et de la sylviculutre. Ces deux activités ont façonné le paysage et les mentalités d’ici mais sont en train de se transformer sous l’impact du réchauffement climatique et des différentes crises que nous traversons. Le profil des habitants installés à l’année évolue petit à petit, ils sont de plus en plus nombreux et donc à la recherche de services et de propositions sociales, professionnelles et culturelles toute l’année, et plus seulement sur la saison d’été.
Tout en conservant ses spécificités (nature, patrimoine, authenticité et simplicité), il y a plein de propositions à faire et de projets à imaginer pour continuer à faire de ce territoire un endroit accueillant pour les jeunes et les familles.