Le métier : “entre chef d’orchestre et pilote d’ascenseur”
Pour Anne Defrenne, responsable du pôle Cohésion sociale au Grand Angoulême : “le chef de projet était un chef d’orchestre il y a 20 ans, un ensemblier qui faisait jouer à beaucoup d’acteurs la partition du contrat de ville”. Aujourd’hui, il est devenu “un pilote d’ascenseur” vers des politiques publiques déclinées dans les grands plans ou programmes. Cela pose deux questions :
- “Comment faire exister les objectifs et les publics de la Politique de la ville dans ces programmes ? c’est l’ascenseur montant !”
- “Comment on obtient une mise en œuvre opérationnelle de ces programmes dans les quartiers Politique de la ville (QPV) avec des résultats? c’est l’ascenseur descendant”
“Ce n’est plus le même rôle. On ne peut pas emprunter tous les ascenseurs. Chaque territoire doit en choisir en fonction de sa stratégie”. Anne Defrenne insiste sur “l’importance de la stratégie et d’un pilotage ferme et rigoureux”.
Pour Sandrine Lassoureille, responsable Politique de la ville et ruralité au Grand Dax, la posture du chef de projet est celle d’un chef d’orchestre. Il s’agit de coordonner les actions tout en étant à la fois sur de l’animation et de la coordination des services.
Pour Clémentine Ollivier, cheffe de projet Economie, emploi et formation au Pôle Haute-Lande “on est des chefs d’orchestre, quel que soit le territoire où on est”. Elle se considère comme une facilitatrice.