1 – Prendre des risques et oser agir
Il s’agit dans un premier temps de démarrer et de “faire un pas dans la vide”. L’important est de prouver que l’on peut réussir une première fois pour convaincre d’autres partenaires de rejoindre le collectif.
“Il faut oser, être un peu fou de temps en temps et avoir un petit côté kamikaze. Il faut savoir embarquer les personnes”.
Céline Perin
“On a créé en 2007 le carrefour de l’orientation, de la formation de l’emploi et des métiers pour ouvrir le champ des possibles à la jeunesse. On n’a pu le réaliser que parce qu’on l’a fait de manière partenariale. Le risque du portage, on le prend à la Maison de l’emploi mais on ne fait rien seul.” Alain Robin
“Sur Territoire zéro chômeur longue durée collectivement, on s’est dit : on va essayer, et si c’était la solution? Cette discussion nous a permis ensuite une mise en œuvre beaucoup plus facile puisque l’ensemble des acteurs avaient validé le fait d’y aller”.
Alain Robin
2 – Visualiser les objectifs pour bâtir le chemin à parcourir, garder le cap
La projection dans le futur passe par la construction d’une vision claire et partagée. La définition d’objectifs opérationnels permet ensuite de tracer le chemin que l’on va parcourir pour y arriver. Quoiqu’il arrive, il importe de maintenir le cap, quitte à modifier l’itinéraire pour arriver à la destination finale.
3 – Co-construire – produire de la cohésion et de la coopération
Le travail du développeur consiste à animer la communauté d’acteurs et à fédérer les partenaires autour du projet. Il s’agit de proposer un cadre collaboratif où chacun est en confiance pour contribuer au projet.
” Notre boulot de départ, c’est un travail de terrain, c’est de faire de l’accompagnement, de connaître les entrepreneurs et les demandeurs d’emploi du territoire. Avec cette mutualisation de connaissance, on développe des solutions collectives pour répondre aux besoins locaux”. Céline Perin
“Si on avait travaillé chacun dans notre coin, on n’aurait pas réussi à réunir sur un seul et même lieu 120 personnes pour les informer sur la création d’entreprise chaque année”. Magali Bodéï
” Il faut la volonté d’y aller ensemble et d’accepter le changement “. James Chatenoud
4 – Fédérer et donner envie de partir à l’aventure
Une fois la confiance établie et les premières actions mises en place, la dynamique de projet est véritablement lancée. Les acteurs peuvent prendre d’autres initiatives et être plus ambitieux.
“La mise en œuvre opérationnelle n’a été possible que parce que les acteurs se sont mis en ensemble autour de la table pour résoudre le problème qui frappait le territoire”. Alain Robin
“Si on a l’habitude de travailler ensemble en relation de confiance, il est plus facile de prioriser les plans d’actions. Les égos personnels sont restés à l’entrée. Quand on rentre dans une salle, c’est l’intérêt collectif qui prévaut plus que la somme des intérêts individuels. C’est un facteur clef de réussite qui prolonge l’action dans la durée et qui permet aussi de pivoter, de ne pas s’arrêter à une première action mais de prolonger”. James Chatenoud
“C’est un travail de connaissance du territoire et beaucoup de relationnel”. Céline Perin
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Christophe Rochard, chargé de mission Dynamiques territoriales pour l’emploi
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