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Journée régionale PSA_PQN-A_2025

Comment coopérer pour des circuits solidaires et des produits de qualité ?

Publié le 14/11/2025
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Lutter contre la précarité alimentaire c’est permettre à toutes et tous d’accéder à une alimentation de qualité. Or, les associations de l’aide alimentaire dénoncent la baisse de la qualité des denrées alimentaires collectées, notamment celles issues des acteurs de la distribution alimentaire qui représentent 44% des donateurs  (1). Cela combiné à un contexte économique difficile (2), force les acteurs associatifs à se (ré)organiser. On voit alors émerger des projets collectifs allant vers de nouvelles sources d’approvisionnement plus locales et qualitatives. Cette coopération n’est néanmoins pas toujours évidente. La diversité des acteurs impliqués dans les circuits de distribution est importante: personne en situation de précarité, agriculteur, association d’aide alimentaire, épicerie, logisticien, acteur de la distribution alimentaire, collectivité territoriale (CCAS/CIAS, agents responsables du PAT, de la politique de la ville, cohésion sociale...). Autant de profils qui participent au projet collectif, ayant des besoins et des moyens d’action variés. 

 

De quels constats partons-nous ? Quelle est la place de chacun, dans le projet d’amélioration de la qualité des denrées alimentaires distribuées ? Quels sont les défis collectifs à mener ? Que se fait-il déjà en Nouvelle-Aquitaine dont on peut s’inspirer ? 

Le 16 octobre 2025, une cinquantaine d’acteurs représentant l’ensemble de ces profils se sont réunis à La Couronne lors d’une journée régionale organisée par PQN-A. Cet événement s’inscrit dans le cycle de qualification Précarité et solidarité alimentaire, financé par le fonds Mieux manger pour tous délivré par la DREETS Nouvelle-Aquitaine. 

 

Support de présentation de la journée et matériel réalisé par les participants

“L’injuste prix de notre alimentation”, le rapport qui tire la sonnette d’alarme


Le CIVAM, le Secours catholique, Solidarité paysans et la Fédération française des diabétiques ont publié en septembre 2024 un rapport qui évalue les impacts économiques, sanitaires et environnementaux du système agricole et alimentaire. La précarité alimentaire est notamment l'un des effets négatif résultant de ce système. Voici les principaux chiffres à retenir.

L'injsute pirx de notre alimentation_Extrait PQN-A_2025

Ces quelques chiffres font le constat d’un “système alimentaire malade recevant pourtant énormément d’argent public qui n’est pas conditionné à des pratiques vertueuses sur le plan social et environnemental. “ conclut Antoine Fort, animateur à la fédération des CIVAM Limousin lors de la conférence introductive de cette journée. La partie “malade” c’est en partie de celle-la dont s’occupent les acteurs de la lutte contre la précarité alimentaire. Malgré le fonds Mieux manger pour tous qui soutient les projets d’innovation et les coopérations territoriales pour lutter contre la précarité alimentaire, la situation économique est difficile pour les associations. La solidarité apparaît donc comme une valeur forte à inscrire au sein des projets. Cela pour soutenir et renforcer l’action collective entre l’ensemble des acteurs impliqués. 

Antoine Fort, “Dans ce rapport, nous avons établi le coût des impacts négatifs de notre système alimentaire, car il nous semble qu’ils sont largement sous-estimés. Nous avons adopté une approche comptable portant sur la santé, les impacts sociaux et l’environnement. [...] Cette fuite en avant n'est pas une fatalité, nous avons établi 30 propositions concrètes qui peuvent rendre notre système alimentaire durable et solidaire.” Consultez le rapport complet et la présentation faite le 16 octobre

Dans la peau d’un logisticien et d’une directrice de supermarché

Pour mieux se projeter dans une logique de solidarité, il a été proposé aux participants lors d’un atelier, de se glisser dans la peau d’un acteur du circuit de distribution alimentaire de son choix*. Pendant 1 heure et demie chacun a tenté de comprendre la place que cet acteur pouvait occuper dans un projet d’amélioration de la qualité des denrées alimentaires destinées aux personnes en situation de précarité, avec le prisme des contraintes et apports potentiels par type d’acteur (cf page n°7 du support de présentation). 

Nous avons choisi un parti pris, c’est que nous sommes un acteur de l’économie sociale et solidaire (ESS)”, prévient Patrice Jouneau au moment de restituer le travail de son groupe qui “joue” au logisticien.  Se mettre à la place de l’autre n’est pas simple, mais très efficace pour se rappeler que pour s’exprimer, la coopération a besoin de la compréhension de l’autre. Les participants ont pu se poser les questions suivantes : qu’est-ce que j’apporte au collectif ? Quelles sont mes attentes vis-à-vis de ce collectif ? Quelles sont les contraintes qui m'empêchent d’y participer ? 

Invité à se mettre à la place d’un logisticien de circuit alimentaire, le directeur de l’Eveil - association située à Poitiers et gestionnaire d’une épicerie solidaire - et ses coéquipières “n’ont même pas pensé” à adopter le costume d’un logisticien classique. “Nous avons considéré que la logique de travail en réseau s’appliquait forcément à un réseau d’acteurs de l’ESS, explique le porte-parole. ”  Un parti pris qui ne doit pourtant pas éloigner la possibilité de travailler avec les acteurs de la logistique “classique”. Implantés sur le territoire, ces derniers sont également à la recherche de nouvelles manières de travailler avec les acteurs locaux, notamment pour la mise en place de circuits courts. Ils sont également source importante de savoir-faire (cf paragraphe plus bas). 

Le groupe de quatre personnes, principalement constitué d’acteurs de l’aide alimentaire et de la solidarité, a ainsi imaginé une entreprise de transport dont le modèle économique serait construit à partir d’un objectif : que chaque citoyen ait accès à une alimentation saine et de qualité. “Nous avons conscience qu’aujourd’hui il n’est plus possible d’être uniquement sur un modèle associatif, précise Patrice Jouneau. Il est nécessaire d’impliquer tous les acteurs liés au projet. C’est pour cela que nous avons choisi le modèle de la société coopérative d’intérêt collectif (SCIC) qui engage le porteur de projet mais aussi les collectivités, les financeurs et les habitants.

“Préserver notre bénéfice”

Du côté de la distribution alimentaire c’est une approche radicalement différente qui a été choisie. “Alors moi je suis directrice d’un supermarché, et ce qui m’intéresse, c’est préserver notre bénéfice”, annonce la porte-parole du groupe. Dans un débit mitraillette, l’agente publique qui “joue” à la directrice de grande surface égrène les propositions : louer une partie de la surface commerciale à des producteurs locaux, mettre à disposition de l’aide alimentaire une partie du laboratoire de transformation quand il n’est pas utilisé, former des personnes en insertion professionnelle à l’hygiène et à la sécurité, ou encore offrir 1% des déplacements de ses poids lourds à la Banque alimentaire. “Je pourrais aussi proposer d’expérimenter ces initiatives au sein du groupe, ce qui, si ça marche, pourrait m’aider à devenir directrice d’un plus gros magasin.”     

Travailler avec des pros

Aussi caricaturale qu’elle soit, l’approche a le mérite d’imaginer comment une responsable de supermarché pourrait lutter contre la précarité alimentaire. Elle souligne aussi l’importance de réfléchir à la rentabilité des actions dans un contexte de baisse des subventions. “Il y a une expertise et un savoir-faire à aller chercher chez les professionnels de l’économie classique, reconnaît Patrice Jouneau. Car même si la durabilité d’un projet nécessite que chaque acteur soit impliqué, dans la mise en pratique, tous les acteurs ne peuvent pas être pilotes. Il faut des professionnels qui apportent des outils de gestion et d’optimisation qui ne relèvent peut-être pas de l’ESS mais qui permettent de nourrir plus de personnes.” Le directeur de l’Eveil en sait quelque chose : le coordinateur de l’épicerie solidaire est un ancien salarié de la grande distribution.

 

* Personnes en situation de précarité, agriculteurs, associations d’aide alimentaire et épiceries, logistique alimentaire, distribution alimentaire, et collectivités territoriales

Rendre l’alimentation durable et de qualité accessible à tous : des solutions existent déjà 

Les échanges entre les participants à la journée de rencontre ont fait émerger une dizaine d’enjeux à prendre en compte pour répondre de manière efficace et durable à la précarité alimentaire. Ils ont initié des réponses lors d’un temps d’échange dédié. Encore peu nombreuses, des solutions existent déjà en Nouvelle-Aquitaine. Quatre porteurs de projet ont témoigné en fin d'après-midi. Retrouvez leurs projets dans les encadrés ci-dessous.


Enjeu n°1: Comment compenser le surcoût de denrées alimentaires de qualité (SIQO, bio...) dans les circuits de l'aide alimentaire, sans impacter la rémunération des producteurs ?

Les idées : 

  • Diversifier les sources de financement pour l’achat des denrées (privé, public, consommateur) en impulsant une volonté politique de soutien à l’échelle nationale
  • Informer sur le vrai prix des aliments : ce que cela coûte au producteur 
  • Pratiquer une tarification différenciée pour favoriser l’accés à des produits de qualité : par exemple, la charte de conventionnement Sécurité sociale de l’alimentation

S’inspirer de ce qu’il se fait : 

VRAC, l’achat en gros pour une alimentation saine à destination des plus précaires. Découvrir l’intiative.

Expérimentation d’une Sécurité sociale de l’alimentation girondine, un plus aussi pour l’agriculteur. Découvrir l’initiative. 

Supercoop (33) et Coop O’Loco (64), des supermarchés coopératifs pour une rétribution juste aux producteurs tout en garantissant des prix avantageux aux adhérents. Découvrir les initiatives 33 et 64

L’association L'Éveil qui planifie sa production maraîchère en fonction des besoins des épiceries solidaires

L'Éveil gère à Poitiers un restaurant, une épicerie solidaire et une activité de maraîchage biologique, avec des personnes en insertion. Une partie des légumes produits est planifiée en fonction des besoins des épiceries du PAT. La production est rémunérée à un prix plancher de 3€/kg, et les bénéficiaires des épiceries achètent à 50cts/kg. C’est le fonds Mieux manger pour tous distribué par le PAT qui finance la différence (2,50€). Le prix payé à l'Éveil ne couvre pas encore les frais réels de production, et les épiceries ne sont pas encore très acheteuses. “Il faut qu’elles changent d’habitude”, analyse le directeur de l’Eveil. Pour ne pas travailler à perte, il faudra soit écarter de l’offre les légumes chers à produire, soit rémunérer au coût de revient.

Pour en savoir plus : L’Eveil, au service d’une alimentation saine et durable pour tous

Ressource connexe : 

Le retrait communautaire, une solution pour les producteurs donnant leurs invendus aux associations en bénéficiant d’une compensation financière forfaitaire. En savoir plus ici.

 

Enjeu n°2 : Comment anticiper la baisse des financements à l’action publique ?

Les idées : 

  • Transiter vers un modèle qui permette la participation financière de citoyens solidaires 
  • Impliquer les acteurs privés locaux et les fondations dans le financement
  • Mutualiser les moyens à plusieurs structures pour limiter les coûts individuels

S’inspirer de ce qu’il se fait : 

Les épiceries solidaires de Soli’Niort font le pari de la tarification solidaire. Découvrir l’initative.

L'association Capée anime la coopération territoriale en apportant une solution sur la logistique et l'approvisionnement des épiceries sociales et solidaires. Découvrir l'initiative.

 

Enjeu n°3 : Comment identifier et travailler avec l’ensemble des acteurs qui luttent contre la précarité alimentaire sur mon territoire ? 

Les idées : 

  • Constituer une cartographie des acteurs sociaux et de l’alimentation solidaire
  • Créer des événements fédérateurs avec les acteurs identifiés 
  • Favoriser la coopération et la mise en commun des moyens pour rendre efficace l’action de lutte contre la précarité alimentaire 

S’inspirer de ce qu’il se fait : 

Cap Solidaire, une association née d’un besoin d’interconnaissance et de travail ensemble. Découvrir l’initiative.

Forum ouvert "Bien vivre, produire et consommer localement", un événement pour favoriser les échanges entre les différents acteurs du territoire via les sujets de l’alimentation. Découvrir l’initiative. 

Ressources connexes : 

 

Enjeu n°4 : Quel rôle du projet alimentaire de territoire dans la coordination des acteurs de son périmètre ?

Les idées : 

  • Réaliser un diagnostic de la précarité alimentaire du territoire 
  • Suivi-évaluation régulier des actions menées dans le cadre du PAT pour s’assurer de l’efficacité des actions
  • Organiser des temps collectifs de rencontre et de formation notamment sur les enjeux de précarité alimentaire en incluant des acteurs de la recherche
  • Favoriser la coopération, le passage d’informations et les dynamiques des acteurs existants

S’inspirer de ce qu’il se fait :

Le PAT du Grand Projet des Villes de la Rive Droite (GPV RD) de Bordeaux, né du constat d'une précarité alimentaire croissante et de l'émergence sur le territoire d'initiatives d'agriculture urbaine. Découvrir l’initiative.

Le PAT du Pays Basque, lutte contre la précarité alimentaire en coopération avec le CIAS Pays Basque. Découvrir l’initiative.

Le PAT de la communauté d’agglomération Rochefort Océan (CARO), à l’origine d’une coordination logistique entre aide alimentaire et producteurs locaux

Depuis 2015, la CARO mène des actions en faveur du développement agricole local et de l’alimentation. Le PAT a été labellisé en 2023. Le besoin d’organiser l’aide alimentaire a été identifié lors de rencontres locales. Après s’être questionnée sur sa légitimé à agir contre la précarité alimentaire, la CARO a décidé d’améliorer l’organisation logistique et la coordination entre l’aide alimentaire et les producteurs locaux. Inspiré par la communauté d’agglomération de Royan Atlantique (CARA), ce projet est lauréat de l’AAP Mieux manger pour tous. La CARO joue un rôle important de fédératrice des acteurs impliqués. Elle prévoit d’articuler ce projet avec les actions menées sur la lutte contre le gaspillage alimentaire en restauration collective.

Ressource connexe : En Charente-Maritime, la CARA conjugue aide alimentaire et juste rémunération des producteurs

Ressources connexes : 

  • MOOC “Les précarités alimentaires”, CNFPT et Chaire Unesco Alimentations du monde. En savoir plus.
  • Cycle d’accompagnement suivi-évaluation par PQN-A, Let’s Food et VertigoLab. En savoir plus.
  • Lancer une démarche de lutte contre la précarité alimentaire sur son territoire : diagnostic et gouvernance, par PQN-A. En savoir plus.

 

Enjeu n°5 : Comment favoriser la mutualisation entre les structures de l’aide alimentaire pour assurer la logistique ?

Les idées : 

  • Mutualiser l’espace de stockage et les frais de transport 
  • Créer un réseau d’acteurs entre les plateformes d’aide alimentaire avec une personne identifiée comme facilitatrice 

S’inspirer de ce qu’il se fait :

ProxiDon, la plateforme qui facilite les dons entre commerces de proximité et acteurs de l’aide alimentaire. Découvrir l’initiative.

L’entreprise à but d’emploi Papiole, investie dans l’approvisionnement local gère l’approvisionnement (commercialisation, stockage, distribution) des denrées alimentaires achetées par les acteurs de la lutte contre la précarité alimentaire. Découvrir l’initiative. 

Le GALAS 33 au sein duquel les épiceries sociales et solidaires mutualisent leurs approvisionnements

Créé en 2023, le Groupement des acteurs locaux de l’alimentation solidaire de Gironde (GALAS 33) rassemble 28 structures de l’aide alimentaire, pour la plupart situées dans la métropole bordelaise. Le GALAS leur permet, grâce à l’animation d’une salariée, de faire des achats et des commandes groupées. Les associations et les CCAS adhérents ont ainsi accès à des produits de qualité et/ou locaux à des tarifs de semi-gros. Les livraisons des fournisseurs sont centralisées dans une chambre froide et en zone de stockage sec puis distribuées aux adhérents par l’association le Chaînon manquant. Le coût du transport est aujourd’hui pris en charge par le GALAS 33 en partie grâce au fonds Mieux manger pour tous. 

Maïa et Charente qui structure et dynamise l’aide alimentaire grâce à la logistique

Maïa & Charente, établissement de Croix-Rouge insertion, accompagne vers l’emploi des personnes en difficulté grâce à trois activités : la production maraîchère biologique, une plateforme logistique et l’entretien d’espaces verts. La structuration de la filière maraîchage bio et de la plateforme logistique ont permis d’approvisionner la restauration collective et les épiceries solidaires. L’objectif : proposer des aliments de qualité (bio, locaux, frais) à un prix juste pour les personnes qui y ont difficilement accès, tout en garantissant des revenus stables aux agriculteurs. L’établissement met l’accent sur la coopération entre les acteurs de l’aide alimentaire afin de faire évoluer les pratiques et de favoriser une dynamique collective où chacun - producteurs, associations et consommateurs - trouve sa place et en tire bénéfice.

Enjeu n°6 : Quelle place de l’agriculture urbaine auprès de l’aide alimentaire ?

Les idées : 

  • Identifier et mobiliser le foncier disponible 
  • Flécher la production vers l’aide alimentaire 
  • Innovation : proposer des terrains d’expérimentation avec le domaine universitaire et la recherche pour favoriser la diversification et la production en milieu urbain

S’inspirer de ce qu’il se fait :

Dunes fertiles enracine l’agriculture urbaine dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville. Découvrir l’initiative.

Espace test agricole, Limoges Métropole mise sur le maraîchage avec la création d’une ceinture maraîchère en s’appuyant sur de nombreux acteurs pour identifier le foncier, accompagner les porteurs de projets et organiser des rencontres. Découvrir l’initative.

La ville de Lorient fait “Pousser ton emploi” dans un quartier de la ville. Découvrir l’initiative. 

Ressource connexe : 
Cultiver des parcelles solidaires. Impulser la mise à disposition de foncier agricole aux associations de l’aide alimentaire, en partenariat avec des acteurs privés et institutionnels. En savoir plus ici.

 

   Rédaction en collaboration avec : Fanny Laison, journaliste                                                                                        

Références

(1)  Banque alimentaire. Nos sources d’approvisionnement. 

(2) Ministère des sports, de la jeunesse et de la vie associative. 2025. La France associative en mouvement 2025

Pourquoi ce cycle ?

En cohérence avec son action de centre de ressources, PQN-A est financé par la DREETS dans le cadre du programme Mieux Manger Pour Tous pour accompagner les membres du réseau démarches alimentaires de territoire à structurer leur action en faveur d’un système alimentaire plus durable, juste et accessible. Ce cycle comprend une série de trois webinaires, des publications, et une rencontre et vise à inspirer, outiller et fédérer les acteurs locaux autour d’actions concrètes.

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